Les Français contre le blasphème, mais contre une loi anti-blasphèmes
Patrice de Plunkett rapporte les résultats d'un sondage TNS Sofres (pour l'Express):
- à la question « Est-il acceptable ou pas de se moquer publiquement d'une religion ? », 79 % des Français répondent « non » ;
- 78 % n’admettent pas que l’on se gausse « des fondateurs de religion » ;
- 78 % n’admettent pas que l’on se gausse « des croyants » ;
- 76 % n’admettent pas que l’on se gausse « du pape, des rabbins ou des imams ».
On notera en passant l'incongruité de la dernière question : l'équivalent chez les catholiques des "rabbins ou des imams" n'est pas le Pape, mais l'ensemble prêtres.
Ces résultats indiquent certes que le respect pour la sensibilité des croyants serait majoritaire dans la population, ce qui est encourageant. Mais s'ils réprouvent les attaques anti-religieuses, les Français ne souhaitent pas nécessairement les voir interdites :
[L]a poursuite devant les tribunaux des pourfendeurs de la religion est jugée inacceptable par 48% des sondés et acceptée par 45% d'entre eux, 7% se disant sans opinion.
Cette réticence est peut-être sage, étant donné les dérives prévisibles de lois "anti-blasphème", qui pourrait couvrir de sa protection les aspects les plus criticables de l'Islam.
Henri Védas
- à la question « Est-il acceptable ou pas de se moquer publiquement d'une religion ? », 79 % des Français répondent « non » ;
- 78 % n’admettent pas que l’on se gausse « des fondateurs de religion » ;
- 78 % n’admettent pas que l’on se gausse « des croyants » ;
- 76 % n’admettent pas que l’on se gausse « du pape, des rabbins ou des imams ».
On notera en passant l'incongruité de la dernière question : l'équivalent chez les catholiques des "rabbins ou des imams" n'est pas le Pape, mais l'ensemble prêtres.
Ces résultats indiquent certes que le respect pour la sensibilité des croyants serait majoritaire dans la population, ce qui est encourageant. Mais s'ils réprouvent les attaques anti-religieuses, les Français ne souhaitent pas nécessairement les voir interdites :
[L]a poursuite devant les tribunaux des pourfendeurs de la religion est jugée inacceptable par 48% des sondés et acceptée par 45% d'entre eux, 7% se disant sans opinion.
Cette réticence est peut-être sage, étant donné les dérives prévisibles de lois "anti-blasphème", qui pourrait couvrir de sa protection les aspects les plus criticables de l'Islam.
Henri Védas
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